L’endurancese définit comme l’aptitude à rouler pendant longtemps voire très longtemps à un rythme modéré, en discutant avec ses compagnons sans essoufflements, et de terminer la séance sans fatigue excessive.
Cela s’appelle l’endurance aérobie ou capacité aérobie.
Les efforts y sont peu intenses afin de permettre au corps de s’habituer à travailler toujours de la même façonsur une durée qui augmente.
L’endurance se décompose en 3 catégories :
Le travail de l’endurance permet l’amélioration de plusieurs facteurs essentiels à une bonne condition physique et à toute progression ultérieure :
La « bonne » allure d’endurance se situe autour de 70 % de la fréquence cardiaque maximale. C’est à cette intensité qu’il faut accumuler le maximum de temps à l’entrainement pour progresser en endurance.
Un sportif endurant voit donc sa fréquence cardiaque diminuer pour un effort donné.
L’endurance renforce également les facultés respiratoires et maintient la masse musculaire, ce qui s’avère essentiel à partir d’un certain âge.
Pour un cycliste ou un triathlète régulier, ce qu’on appelle l’endurance de base a aussi et surtout pour effet de permettre de perdre des graisses et d’entretenir l’affûtage. C’est une des raisons pour laquelle il est indispensable de maintenir des longues sorties tout au long de la saison.
Le cyclisme sur route est un sport à forte dominante aérobie. C’est-à-dire que 95% du temps passé sur le vélo, même à haut niveau, s’effectue dans la zone entre l’endurance de base et le seuil anaérobie.
Vous pouvez être très rapide au sprint par exemple, et donc disposer de grosses qualités d’explosivité, mais si vous ne terminez jamais une course ou n’êtes pas capable de suivre les meilleurs dans les difficultés du parcours, vous n’avez aucune chance de gagner.
Reste que les sorties d’entrainement dites d’endurance, celles qui consistent à aligner des kilomètres à un rythme régulier ont toujours été à la base de n’importe quelle préparation qui fonctionne.
Si on veut développer son endurance, il faut rouler longtemps. C’est le seul moyen pour provoquer toutes les adaptations de l’organisme favorables à la poursuite d’un effort prolongé.
Les endurances sont trop souvent négligées par les cyclistes ou triathlètes amateurs, dès lors qu’ils cherchent à optimiser le temps passé à l’entrainement. C’est une erreur qui limite leur marge de progression.
1h30 minimum |
Modifications musculaires |
Jusqu’à 2H30 |
Modification de l’utilisation des ressources énergétiques (lipolyse) à vers une économie énergétique |
Au-delà de 2H30 |
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